VIE D'ABRAHAM- RENOUVELLEMENT DE L'ALLIANCE
G Renouvellement de l’ALLIANCE
L’Eternel confirme sa promesse
Genèse 17/1-4
Treize ans après la naissance d’Ismaël, l’Eternel apparaît de nouveau à Abram alors qu’il est âgé de 99 ans. Pendant ces treize années de silence, Abram et Saraï ont eu le temps de réfléchir à leur faute. Mais aussi ils ont considérablement vieilli. Si treize ans plus tôt déjà, ils désespéraient de voir s’accomplir la promesse de Dieu de leur donner un enfant maintenant il ne subsiste plus le moindre petit espoir humain.
C’est souvent lorsque nous sommes au bout de nos ressources propres que Dieu nous révèle les siennes. Parfois Dieu attend que nous nous sentions épuisés pour nous montrer ses possibilités insoupçonnées. C’est aussi l’expérience qu’a fait l’apôtre Paul lorsque après avoir prié à plusieurs reprises sans avoir été exaucé à propos de son écharde dans la chair il reçut de Dieu cette réponse : ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Lui-même a bien réalisé cette vérité : quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. .2Cor 12/10
Dieu se présente à Abram comme le Dieu Tout Puissant. El Shaddaï. C’est la première fois que ce qualificatif est attribué à Dieu dans la Bible. Jusqu’ici Abram parlait de lui comme du Dieu Très Haut, Maître du ciel et de la terre. Mais ici, on dirait que Dieu veut mettre en contraste l’impuissance d’Abram et sa tout puissance à lui pour accomplir ses promesses. El Shaddaï peut être traduit par Dieu Tout Puissant, ou Dieu Tout Suffisant. Ce mot en hébreu contient la racine shad qui signifie sein maternel. Dieu est donc le Dieu nourricier, le Dieu pourvoyeur. Abram doit apprendre à dépendre de lui comme le nourrisson dépend pour sa vie du lait maternel. Quel paradoxe que ce soit à 99 ans qu’Abram découvre cette dépendance du nouveau-né à l’égard de Dieu, sans plus compter en aucune manière sur ses propres ressources. Et cela va constituer un tournant décisif dans la vie du patriarche.
Dieu lui donne de mot d’ordre :« Marche devant ma face et sois intègre ». Autrement dit : accepte que je contrôle ton cheminement afin que je puisse te prévenir des dangers, te protéger de tout faux pas et recherche ce qui est droit et parfait. C’est justement ce qu’Abram n’a pas fait dans la triste aventure avec Agar.
De la même manière Dieu nous veut dépendants de lui et conscients que la révélation qu’il nous a accordée nous rend responsables de vivre à sa gloire. Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. 1Pi 1/14-16
Abram a acquiescé au projet de Dieu et des années plus tard il pourra dire : « l’Eternel devant qui j’ai marché » Gen 24/40. Il tombe sur sa face, signe de capitulation sans condition. Il est vaincu par les circonstances et par Dieu lui-même. Il abdique et accepte tout ce que Dieu veut pour lui. Alors Dieu peut aller plus loin avec lui, commencer à agir et rendre cet homme dépourvu de toute capacité humaine, capable d’engendrer. Le créateur va renouveler les fonctions génitales de ces deux vieillards en sorte qu’Abram et Saraï vont pouvoir devenir parents.
Abram devient Abraham
Gen 17/4-5
Dieu réitère une fois de plus sa promesse à Abram de lui donner une postérité nombreuse et il scelle cette promesse par le changement de son nom. Dans la Bible, les changements de nom correspondent toujours à une expérience précise, souvent à une transformation radicale. Ce fut le cas par exemple pour Jacob qui devint Israël, pour Simon qui devint Pierre, pour Saul de Tarse qui devint Paul. Ici Abram qui signifiait Père élevé devient Abraham : Père d’une multitude. Le « père élevé » donné à sa naissance faisait peut-être référence à la noblesse de ses origines dans la société mésopotamienne pourtant malgré ce nom prometteur il n’avait pas engendré. Maintenant par la foi et la puissance de Dieu, il va devenir le père d’une multitude de nations sur le plan ethnique et le père de tous les croyants sur le plan spirituel. La transformation d’Abram en Abraham correspond en français à l’ajout de deux lettres mais en hébreu, une seule lettre est rajoutée, le h aspiré inséré au milieu de l’ancien nom d’Abram. Dans presque toutes les langues le h aspiré correspond à un souffle. C’est justement un souffle, une vie nouvelle venant d’En Haut, l’Esprit de Dieu, qui va permettre à Abraham de devenir père. C’est comme si Dieu avait pris la lettre centrale de son propre nom YHWH pour l’insérer au centre du nom d’Abram et faire de lui un participant de la nature divine Comment ne pas penser à ce sujet, à l’annonce faite à Marie par l’ange : Le Saint Esprit viendra sur toi Luc 1/35 ..
Nous aussi, nous sommes appelés à devenir participants de la nature divine 2Pi 1/4 et à être des pères et des mères sur le plan spirituel, produisant des naissances qui ne sont pas toujours sans douleurs Gal 4/19. Nous avons besoin du souffle d’En Haut , celui du Saint Esprit, pour engendrer des âmes à la foi. La promesse de Jésus en Actes 1/8 montre qu’il est impossible d’être des témoins efficaces pour Jésus sans être revêtus du Saint Esprit. Demandons au Seigneur que ce souffle d’En Haut nous saisisse tout .à nouveau.
Le signe de la circoncision
Gen 17/6-14
Dieu énonce une nouvelle fois les termes de l’alliance par laquelle il se lie à Abraham et à sa descendance. La précision apportée ici est que ce sera une alliance perpétuelle englobant la possession territoriale du pays de Canaan. Mais alors que jusqu’à présent c’était Dieu, unilatéralement qui s’engageait envers Abram, voici que maintenant qu’Abraham est devenu participant de la nature divine, il lui propose d’entrer à son tour dans cette alliance en acceptant le signe de la circoncision. Abraham s’empresse d’accepter cette clause. Il prouve ainsi sa foi, son obéissance et son attachement à Dieu. Par ce rite désormais, Abraham et les siens porteront sur eux le signe de leur appartenance à Dieu, de leur dépendance vis-à-vis de lui, de leur mort à eux-mêmes et de leur mise à part pour le Seigneur.
Sur le plan spirituel Dieu attend de nous que nous nous consacrions volontairement par amour et par reconnaissance envers le Seigneur en capitulant devant lui et en renonçant à nos propres forces. Le Nouveau Testament reprend l’image de la circoncision pour expliquer une expérience spirituelle proposée aux chrétiens : Colossiens 2/10-12 . Abraham a été circoncis dans sa chair. Mais Paul parle d’une circoncision que la main de l’homme n’a pas faite, celle de Christ. Il s’agit d’un dépouillement sur le plan spirituel et moral, dépouillement de notre ego, de notre vieille nature nécessaire pour revêtir l’homme nouveau Eph 4/24 Ce n’est qu’en acceptant l’épuisement de nos ressources naturelles que nous pouvons découvrir que nous avons tout pleinement en Christ et qu’il fait toutes choses nouvelles en nous. Alors nous deviendrons féconds, capables de manifester la vie de Christ en nous et autour de nous.
Saraï devient Sarah
Genèse 17/15-16
Saraï aussi va voir son nom changé par Dieu car elle aussi a un rôle important dans l’accomplissement de son plan. Saraï signifiait noble, distinguée. Elle deviendra Sarah, princesse, nom qui convenait bien à celle qui allait mettre au monde l’ancêtre de Jésus appelé Prince de la Paix. En fait il y a peu de différence entre Saraï et Sarah tant dans la signification que dans l’orthographe. Pour cette dernière juste un i en trop (la plus petite lettre de l’alphabet hébreu) et un h aspiré manquant. Mais pour Dieu c’était important. Le i bien que petit était encore superflu dans le nom de Sarah et prenait la place du h, du souffle de Dieu, symbole du revêtement de la puissance de Dieu par laquelle l’épouse d’Abraham pouvait commencer à croire et à entrer dans le plan de Dieu pour porter Isaac.
Il peut arriver que dans nos vies, des choses qui paraissent pourtant minimes bloquent notre expérience de la puissance de Dieu : un trait de caractère, une racine d’amertume… laisserons nous le Seigneur ôter l’obstacle qui nous rend stériles peut-être depuis des années . Pourquoi perdre du temps et attrister l’Esprit de Dieu ? Cédons devant sa grâce pour être revêtus de son onction. Remplissons les conditions pour que notre témoignage permette l’engendrement à la vie de Christ. Ainsi Jésus sera glorifié
Le fils promis sera appelé Isaac
Genèse 17/17-22.
Maintenant qu’Abraham et Sarah sont tous deux dans les conditions requises, Dieu précise encore sa promesse. C’est bien de Sarah que naîtra l’enfant annoncé. Pourtant Abraham manifeste encore un reste d’incrédulité par le rire qu’il oppose à la déclaration du Seigneur. On peut le comprendre. Et Dieu ne lui en tient pas rigueur. D’ailleurs peu à peu l’incrédulité se changera en certitude. Rom 4/19 Abraham et Sarah vont relever le défi de l’impossible. Mais l’enfant s’appellera Isaac, d’une racine qui signifie rire. Peut-être que Dieu aussi a ri à la perspective de faire éclater sa gloire au moment où tout espoir paraissait perdu. Dieu conclut l’entretien par un signe perceptible à Abraham sans doute pour fortifier sa foi. Dieu sait si bien de quoi nous sommes faits et il est prêt à venir au secours de notre incrédulité.
Obeissance
Genèse 17 :23-27
Abraham fait ce que Dieu lui a demandé et tous les hommes de sa maison sont également circoncis le même jour. La foi du chef de famille et sa consécration entraîne avec lui ses proches dans l’obéissance. Josué disait :Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel. Jos 24/15 et Paul annonce au geôlier de Philippes : Tu seras sauvé toi et ta famille Actes 16/3
L’Eternel confirme sa promesse
Genèse 17/1-4
Treize ans après la naissance d’Ismaël, l’Eternel apparaît de nouveau à Abram alors qu’il est âgé de 99 ans. Pendant ces treize années de silence, Abram et Saraï ont eu le temps de réfléchir à leur faute. Mais aussi ils ont considérablement vieilli. Si treize ans plus tôt déjà, ils désespéraient de voir s’accomplir la promesse de Dieu de leur donner un enfant maintenant il ne subsiste plus le moindre petit espoir humain.
C’est souvent lorsque nous sommes au bout de nos ressources propres que Dieu nous révèle les siennes. Parfois Dieu attend que nous nous sentions épuisés pour nous montrer ses possibilités insoupçonnées. C’est aussi l’expérience qu’a fait l’apôtre Paul lorsque après avoir prié à plusieurs reprises sans avoir été exaucé à propos de son écharde dans la chair il reçut de Dieu cette réponse : ma grâce te suffit car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Lui-même a bien réalisé cette vérité : quand je suis faible, c'est alors que je suis fort. .2Cor 12/10
Dieu se présente à Abram comme le Dieu Tout Puissant. El Shaddaï. C’est la première fois que ce qualificatif est attribué à Dieu dans la Bible. Jusqu’ici Abram parlait de lui comme du Dieu Très Haut, Maître du ciel et de la terre. Mais ici, on dirait que Dieu veut mettre en contraste l’impuissance d’Abram et sa tout puissance à lui pour accomplir ses promesses. El Shaddaï peut être traduit par Dieu Tout Puissant, ou Dieu Tout Suffisant. Ce mot en hébreu contient la racine shad qui signifie sein maternel. Dieu est donc le Dieu nourricier, le Dieu pourvoyeur. Abram doit apprendre à dépendre de lui comme le nourrisson dépend pour sa vie du lait maternel. Quel paradoxe que ce soit à 99 ans qu’Abram découvre cette dépendance du nouveau-né à l’égard de Dieu, sans plus compter en aucune manière sur ses propres ressources. Et cela va constituer un tournant décisif dans la vie du patriarche.
Dieu lui donne de mot d’ordre :« Marche devant ma face et sois intègre ». Autrement dit : accepte que je contrôle ton cheminement afin que je puisse te prévenir des dangers, te protéger de tout faux pas et recherche ce qui est droit et parfait. C’est justement ce qu’Abram n’a pas fait dans la triste aventure avec Agar.
De la même manière Dieu nous veut dépendants de lui et conscients que la révélation qu’il nous a accordée nous rend responsables de vivre à sa gloire. Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l'ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu'il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. 1Pi 1/14-16
Abram a acquiescé au projet de Dieu et des années plus tard il pourra dire : « l’Eternel devant qui j’ai marché » Gen 24/40. Il tombe sur sa face, signe de capitulation sans condition. Il est vaincu par les circonstances et par Dieu lui-même. Il abdique et accepte tout ce que Dieu veut pour lui. Alors Dieu peut aller plus loin avec lui, commencer à agir et rendre cet homme dépourvu de toute capacité humaine, capable d’engendrer. Le créateur va renouveler les fonctions génitales de ces deux vieillards en sorte qu’Abram et Saraï vont pouvoir devenir parents.
Abram devient Abraham
Gen 17/4-5
Dieu réitère une fois de plus sa promesse à Abram de lui donner une postérité nombreuse et il scelle cette promesse par le changement de son nom. Dans la Bible, les changements de nom correspondent toujours à une expérience précise, souvent à une transformation radicale. Ce fut le cas par exemple pour Jacob qui devint Israël, pour Simon qui devint Pierre, pour Saul de Tarse qui devint Paul. Ici Abram qui signifiait Père élevé devient Abraham : Père d’une multitude. Le « père élevé » donné à sa naissance faisait peut-être référence à la noblesse de ses origines dans la société mésopotamienne pourtant malgré ce nom prometteur il n’avait pas engendré. Maintenant par la foi et la puissance de Dieu, il va devenir le père d’une multitude de nations sur le plan ethnique et le père de tous les croyants sur le plan spirituel. La transformation d’Abram en Abraham correspond en français à l’ajout de deux lettres mais en hébreu, une seule lettre est rajoutée, le h aspiré inséré au milieu de l’ancien nom d’Abram. Dans presque toutes les langues le h aspiré correspond à un souffle. C’est justement un souffle, une vie nouvelle venant d’En Haut, l’Esprit de Dieu, qui va permettre à Abraham de devenir père. C’est comme si Dieu avait pris la lettre centrale de son propre nom YHWH pour l’insérer au centre du nom d’Abram et faire de lui un participant de la nature divine Comment ne pas penser à ce sujet, à l’annonce faite à Marie par l’ange : Le Saint Esprit viendra sur toi Luc 1/35 ..
Nous aussi, nous sommes appelés à devenir participants de la nature divine 2Pi 1/4 et à être des pères et des mères sur le plan spirituel, produisant des naissances qui ne sont pas toujours sans douleurs Gal 4/19. Nous avons besoin du souffle d’En Haut , celui du Saint Esprit, pour engendrer des âmes à la foi. La promesse de Jésus en Actes 1/8 montre qu’il est impossible d’être des témoins efficaces pour Jésus sans être revêtus du Saint Esprit. Demandons au Seigneur que ce souffle d’En Haut nous saisisse tout .à nouveau.
Le signe de la circoncision
Gen 17/6-14
Dieu énonce une nouvelle fois les termes de l’alliance par laquelle il se lie à Abraham et à sa descendance. La précision apportée ici est que ce sera une alliance perpétuelle englobant la possession territoriale du pays de Canaan. Mais alors que jusqu’à présent c’était Dieu, unilatéralement qui s’engageait envers Abram, voici que maintenant qu’Abraham est devenu participant de la nature divine, il lui propose d’entrer à son tour dans cette alliance en acceptant le signe de la circoncision. Abraham s’empresse d’accepter cette clause. Il prouve ainsi sa foi, son obéissance et son attachement à Dieu. Par ce rite désormais, Abraham et les siens porteront sur eux le signe de leur appartenance à Dieu, de leur dépendance vis-à-vis de lui, de leur mort à eux-mêmes et de leur mise à part pour le Seigneur.
Sur le plan spirituel Dieu attend de nous que nous nous consacrions volontairement par amour et par reconnaissance envers le Seigneur en capitulant devant lui et en renonçant à nos propres forces. Le Nouveau Testament reprend l’image de la circoncision pour expliquer une expérience spirituelle proposée aux chrétiens : Colossiens 2/10-12 . Abraham a été circoncis dans sa chair. Mais Paul parle d’une circoncision que la main de l’homme n’a pas faite, celle de Christ. Il s’agit d’un dépouillement sur le plan spirituel et moral, dépouillement de notre ego, de notre vieille nature nécessaire pour revêtir l’homme nouveau Eph 4/24 Ce n’est qu’en acceptant l’épuisement de nos ressources naturelles que nous pouvons découvrir que nous avons tout pleinement en Christ et qu’il fait toutes choses nouvelles en nous. Alors nous deviendrons féconds, capables de manifester la vie de Christ en nous et autour de nous.
Saraï devient Sarah
Genèse 17/15-16
Saraï aussi va voir son nom changé par Dieu car elle aussi a un rôle important dans l’accomplissement de son plan. Saraï signifiait noble, distinguée. Elle deviendra Sarah, princesse, nom qui convenait bien à celle qui allait mettre au monde l’ancêtre de Jésus appelé Prince de la Paix. En fait il y a peu de différence entre Saraï et Sarah tant dans la signification que dans l’orthographe. Pour cette dernière juste un i en trop (la plus petite lettre de l’alphabet hébreu) et un h aspiré manquant. Mais pour Dieu c’était important. Le i bien que petit était encore superflu dans le nom de Sarah et prenait la place du h, du souffle de Dieu, symbole du revêtement de la puissance de Dieu par laquelle l’épouse d’Abraham pouvait commencer à croire et à entrer dans le plan de Dieu pour porter Isaac.
Il peut arriver que dans nos vies, des choses qui paraissent pourtant minimes bloquent notre expérience de la puissance de Dieu : un trait de caractère, une racine d’amertume… laisserons nous le Seigneur ôter l’obstacle qui nous rend stériles peut-être depuis des années . Pourquoi perdre du temps et attrister l’Esprit de Dieu ? Cédons devant sa grâce pour être revêtus de son onction. Remplissons les conditions pour que notre témoignage permette l’engendrement à la vie de Christ. Ainsi Jésus sera glorifié
Le fils promis sera appelé Isaac
Genèse 17/17-22.
Maintenant qu’Abraham et Sarah sont tous deux dans les conditions requises, Dieu précise encore sa promesse. C’est bien de Sarah que naîtra l’enfant annoncé. Pourtant Abraham manifeste encore un reste d’incrédulité par le rire qu’il oppose à la déclaration du Seigneur. On peut le comprendre. Et Dieu ne lui en tient pas rigueur. D’ailleurs peu à peu l’incrédulité se changera en certitude. Rom 4/19 Abraham et Sarah vont relever le défi de l’impossible. Mais l’enfant s’appellera Isaac, d’une racine qui signifie rire. Peut-être que Dieu aussi a ri à la perspective de faire éclater sa gloire au moment où tout espoir paraissait perdu. Dieu conclut l’entretien par un signe perceptible à Abraham sans doute pour fortifier sa foi. Dieu sait si bien de quoi nous sommes faits et il est prêt à venir au secours de notre incrédulité.
Obeissance
Genèse 17 :23-27
Abraham fait ce que Dieu lui a demandé et tous les hommes de sa maison sont également circoncis le même jour. La foi du chef de famille et sa consécration entraîne avec lui ses proches dans l’obéissance. Josué disait :Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel. Jos 24/15 et Paul annonce au geôlier de Philippes : Tu seras sauvé toi et ta famille Actes 16/3